Communiqué du 7 octobre
Depuis plus de 2 semaines, le trafic du RER B est perturbé : la desserte est assurée au maximum à 80%, comme au mois de juillet, alors qu’en temps normal le RER B peine déjà à transporter ses 900000 usagers quotidiens.
A ce jour, aucune information précise n’a été donnée. La RATP et la SNCF se contentent d’indiquer « une immobilisation des rames en maintenance » pour la semaine.
En réalité, il s’agit d’une conséquence de la découverte mi septembre de fibres d’amiante sous une partie des rames rénovées. Celles-ci sont immobilisées, ce qui rend insuffisant le nombre de rames disponibles pour assurer le service normal.
Or le traitement nécessaire à la remise en état de ces rames n’a toujours pas démarré !
L’Association des Usagers des Transports d’Ile-de-France demande donc que la RATP, en lien avec la SNCF, communique sans délai le plan d’action mis en oeuvre pour permettre un retour à la normale au plus tôt, évidemment sans risques pour le personnel et les usagers.
Il n’est pas concevable que la situation actuelle s’éternise.
De plus, compte tenu des désagréments subis et de leur durée, l’AUT demande la mise en place d’un dédommagement des usagers de la ligne B.
Mise à jour du 15 octobre
La RATP s’est enfin décidée à communiquer. Cette affiche est présente dans les gares de la ligne B depuis jeudi 13. La RATP annonce notamment que l’offre devrait être un peu meilleure à partir de lundi 17.
Plus précisément :
service théoriquement normal et heures creuses et le week-end
service réduit d’environ 10% en heure de pointe
Cependant il ne s’agit pas d’un retour à la « normale », puisque, aux dernières nouvelles, le traitement des rames rénovées n’a toujours pas démarré car le RATP et l’inspection du travail divergent sur la méthode à employer…
Plusieurs semaines de service réduit sont donc encore probables.
Mise à jour du 30 octobre
A lire également, les témoignages sur le blog du Monde consacré à Sceaux.
Toujours pas de calendrier pour un retour complet à la normale.
Mise à jour du 2 décembre
LA RATP a présenté fin novembre aux élus locaux puis aux associations d’usagers l’historique de cette affaire depuis mi septembre et les perspectives de résolution. En résumé le traitement des 15 rames suspectes sera long compte tenu des exigences de l’inspection du travail. Elles ne seraient toutes traitées que d’ici mai 2012.
Néanmoins :
quelques rames MI84 vont être transférées du RER A à partir de décembre
les rames bloquées en rénovation vont revenir, après nettoyage approfondi, à partir de décembre.
D’après la RATP cela doit permettre de revenir à une offre normale fin janvier 2012 avec néanmoins un taux de rame en maintenance encore tendu. La reprise de l’envoi de rames en rénovation n’est pas planifiée pour le moment.
Le dédommagement (en zone RATP, en zone SNCF ce n’est pas clair) serait précisé en janvier, quand il n’y a aura plus de train supprimés.