Communiqué du 21 mars
La rénovation des gares centrales du RER A, construites dans les années 70, est une nécessité.
Nous ne pouvons donc que nous réjouir d’une première phase de rénovation engagée à Auber.
Mais nous apprenons que la rénovation globale de tous les espaces (quais, salle d’échange, couloirs et escalators de correspondance et de sortie) se terminera seulement fin 2021/début 2022… hors tout retard hélas souvent constaté !
Ce délai nous semble incroyablement long, d’autant plus qu’il comprend une fermeture totale, pendant au moins deux années (!), des correspondances par Opéra vers les lignes 7 et 8 et de la sortie vers Opéra.
Cela provoquera une gêne considérable pour une bonne partie des 180000 usagers quotidiens de la gare d’Auber.
Une fermeture totale, aussi longue, nous semble incompréhensible et inacceptable. Comment justifier de tels délais pour traiter deux couloirs de correspondance, rénover la voûte des zones des escalators et remplacer ceux-ci et les trottoirs roulants, dans des espaces clos, sans voyageurs ?
La fermeture totale au public permet de réaliser les travaux en 3×8. Si ce chantier est bien prévu ainsi, les deux années de fermeture sont totalement incompréhensibles. S’il n’en est pas ainsi (travail aux « heures de bureau »), elles sont davantage inacceptables, car elles ne tiennent pas compte des contraintes fortes et de la pénibilité infligées aux usagers.
Le Conseil du STIF doit débattre de ce projet le 22 mars.
Nous lui demandons d’exiger un nouveau planning, une nouvelle organisation du chantier qui n’entrainent pas une fermeture totale et longue des liaisons entre Auber et Opéra.