Suite au percement du tunnel du RER A lundi 30 octobre qui a obligé à interrompre la ligne plusieurs jours entre Auber et La Défense, nous avons écrit le courrier ci-dessous à Valérie Pécresse, Présidente d’Ile-de-France Mobilités (STIF) :
De nombreux chantiers sont engagés sur les réseaux de transport franciliens, qu’il s’agisse de travaux en voirie (tramways, projets routiers), sur le réseau ferré (régénération, accessibilité, prolongements de lignes, tram-trains) ou des chantiers du Grand Paris Express. Nous sommes conscients que ces chantiers sont nécessaires et peuvent créer des désagréments.
Mais il faut que les impacts de ces chantiers restent maitrisés. Or nous constatons pêle-mêle :
– de nombreuses restitutions tardives de chantier qui perturbent la pointe du matin
– des chantiers qui impliquent la mise en place de bus de substitution pour lesquels l’offre est sous-dimensionnée ou mal organisée
– de mauvaises manipulations ou des études de sol préalables insuffisantes, qui peuvent avoir des conséquences de grande ampleur, comme le percement du tunnel du RER A cette semaine.
– des ralentissements de longue durée dont les impacts ont été sous-évalués, comme c’est le cas pour le RER B depuis février dernier avec les travaux liés à la ligne 15 sud à Cachan.
Nous souhaitons qu’IDFM exerce un contrôle permanent des différents maitres d’ouvrage en s’assurant que tout est mis en œuvre pour diminuer les impacts travaux, quitte à revoir certaines méthodologies de réalisation.
En particulier, nous sommes inquiets des conséquences du chantier GPE à Vert-de-Maison sur le fonctionnement du RER D. Nous vous demandons que soient présentés aux élus locaux et associations les impacts des phases chantiers à venir et les moyens mis en œuvre pour les limiter.