Notre étude se propose d’analyser les facteurs qui, du point de vue de l’usager, permettraient de développer l’emploi du réseau de bus régulier pour les déplacements touristiques :

  • la croissance continue du tourisme à Paris impose que tous les moyens disponibles soient utilisés, d’autant que l’espace circulé n’est pas extensible,
  • le tourisme de « proximité » (francilien, métropolitain et européen) réunit les conditions d’un usage plus facile des transports en commun de surface et fait naître des besoins d’accès plus diffus à des sites moins fréquentés,
  • la flotte des bus parisiens, actuellement exploités par la RATP, est désormais en voie d’être constituée de véhicules faiblement polluants,
  • la perspective de la mise en concurrence prochaine des opérateurs peut être propice au développement d’innovations en matière de service à l’intention des touristes qui pourraient être intégrées aux appels d’offres (information notamment).

Le coeur de nos investigations s’appuie sur des visites de terrain combinant :
• l’examen des lignes « potentiellement touristiques » constituant une sorte de « réseau de base » composé de tout ou partie des lignes existantes, qui pourrait être mis en valeur sans pour autant créer des lignes spécifiques,
• l’observation de pôles touristiques « emblématiques » ou assurant un rôle de plaque tournante tels que Bastille, Châtelet, Etoile / Champs-Elysées, Opéra- Grands magasins, Sèvres-Babylone, Tour Eiffel / Trocadéro, Montparnasse, afin de mettre en évidence les obstacles à l’emprunt des lignes
régulières du bus à des fins touristiques et de formuler des propositions pour les pallier.

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La présente étude est une contribution de l’AUT-FNAUT Ile-de-France aux réflexions et à l’action de la Ville de Paris en matière de mobilité. Son thème a été défini en concertation avec la Direction de la voirie et des déplacements (DVD).

La rédaction de l’étude a été assurée par Jean-Loïc Meudic avec le concours de Michel Babut, Bernard Baur, Simone Bigorgne, Pierre Valentin, membres de l’association. L’iconographie, la cartographie et la mise en page sont dues à Erick Marchandise.

Nous remercions Anne Gogien (DVD, agence de la mobilité, pôle développement), Cécile Chamussy et Isabelle Sommerlatt (service marketing de RATP Group), Benoît Barraud (Directeur de Tootbus), pour leur accueil et les informations qu’ils nous ont communiquées.

Enfin, l’AUT souhaite dédier ce travail à la mémoire de Nicolas Behr, un de ses fidèles adhérents récemment disparu, contributeur régulier aux précédentes études, qui était particulièrement sensible à la qualité de l’offre bus, en particulier sur la ligne 38, censée remplacer la ligne 4 fermée dans le cadre de son automatisation, dont le fonctionnement quelque peu erratique le dimanche matin laissait parfois usagers et touristes sans solution correcte de mobilité.