Voici le contenu du courrier que nous avons adressé à la Présidente d’Ile-de-France Mobilités.
La poursuite de la transition énergétique pour les véhicules de transport en commun routier est une nécessité, même s’ils représentent d’ores et déjà une faible part de la pollution. Cependant, aucune solution technique n’apparait idéale pour le remplacement des bus diesel.
D’une part, les bus électriques présentent encore des coûts très élevés, une autonomie limitée et une fiabilité qui reste à démontrer. De plus, ils semblent peu aptes à recevoir un équipement de réfrigération. D’autre part, les bus GNV posent d’importantes difficultés pour les dépôts en zone urbaine.
C’est pourquoi il nous semblerait pertinent d’étudier aussi la possibilité de convertir en trolleybus certaines lignes de bus très fréquentées, en particulier celles équipées en véhicules articulés, voire bi-articulés à l’avenir.
Même s’il est peu répandu en France, le trolleybus est une solution éprouvée, disposant de plusieurs fournisseurs et les réseaux français qui les ont conservés en sont très satisfaits. L’insertion des lignes aériennes de contact peut être discrète, avec si besoin la possibilité de parcourir certaines sections sur batterie dans des secteurs délicats.
L’étude que nous appelons de nos vœux pourrait porter notamment sur les coûts en investissement et en fonctionnement, la détermination des lignes prioritaires pour un équipement en trolleybus et une estimation des délais de mise en œuvre.
A suivre