Dans un récent courrier adressé à la Directrice générale du STIF, nous avons souligné les lourdes conséquences pour les usagers des ralentissements pour « fortes chaleurs » qui ont affecté de nombreuses lignes RER et Transilien, notamment à la mi-juillet.
Ces ralentissements, outre les retards généralisés qu’ils ont provoqués, ont aussi eu pour conséquence la suppression massive de trains et des conditions de transport catastrophiques dans le peu de trains qui circulaient encore.
Le phénomène de dilatation des rails l’été sous l’effet de la chaleur étant un phénomène connu et récurrent, nous nous étonnons de la soudaine multiplication des ralentissements liés à cette cause. Nous n’en avons pas constaté sur le réseau RER RATP. Ces perturbations nous semblent avoir trois origines principales :
des infrastructures particulièrement vétustes
des ralentissements liés à des travaux en cours ou ayant eu lieu récemment
peut-être un excès de précaution dans le contexte des accidents ferroviaires récents.
Dans le premier cas, nous souhaitons savoir, dans le cadre du plan de fiabilisation du réseau en lien avec SNCF et RFF, comment a été intégré le renouvellement des équipements les plus sensibles à la chaleur afin d’éradiquer au plus vite les risques de ralentissements systématiques chaque été.
Dans le deuxième cas, vous savez que nous sommes favorables à l’accélération des travaux de modernisation du réseau. Cependant, une bonne part de ceux-ci étant réalisés l’été, nous craignons une multiplication des ralentissements post-travaux liés aux températures dans les années à venir. Comment cet impact est-il pris en compte dans la planification des chantiers ?
Courrier rédigé en lien avec les associations CIRCULE (RER C) et SADUR (RER D)