La jamais contente…
Trop subventionné, l’usager des transports collectifs ? L’automobiliste l’est beaucoup plus !
Cela apparaît lorsqu’on cherche à évaluer le coût des nuisances qu’il crée et ne paye pas.
Ce coût correspond soit au chiffrage des dommages provoqués, pour ce qui est par exemple des accidents et de la congestion urbaine, soit à l’évaluation des dépenses nécessaires pour se protéger contre les effets indésirables tels que le bruit et la pollution.
Les coûts imputables aux modes individuels s’élèvent ainsi à 6,1 milliards d’euros (dont 2,8 pour les accidents, 1,3 pour la pollution, 1,1 pour le bruit et 0,5 pour les encombrements), alors que ceux imputables aux transports collectifs ne représentent que 0,2 milliard.
A cela s’ajoutent les coûts directs payés par l’automobiliste (achat, entretien, garage, assurance etc), qui aboutissent à un prix de revient quotidien de sa voiture de plus de 15 euro : 15 tickets de métro ! (chiffrages 2004)