Embouteillages, bruit, pollution, entassement : ce n’est pas inéluctable.
L’Ile-de-France peut devenir une région où il et agréable de vivre et de se déplacer.
Pour cela, il faut développer les transports en commun et leur donner la priorité absolue. Il faut aussi qu’ils soient incitatifs, c’est-à-dire :
rapides, fréquents, réguliers, et bénéficiant en surface d’aménagements de priorité ;
développés dans tout le tissu urbain ;
permanents, en généralisant leur fonctionnement en soirée et le dimanche;
confortables, accueillants, sécurisants (véhicules, gares, abribus…) ;
accessibles à tous, y compris aux personnes handicapées ou à mobilité réduite ;
pratiques et abordables, en clarifiant l’information, les tarifs, les parcours.
En ville, il faut tendre pour les transports collectifs de surface vers la notion de « métro de surface » qui se traduit par :
l’identité des trajets aller et retour (pour une meilleure lisibilité),
une séparation de la circulation automobile sur l’essentiel sinon la totalité du parcours.
Pour satisfaire ce deuxième critère, il faut rechercher des aménagements différenciés selon le type de voie, par exemple :
grandes artères : site protégé bidirectionnel (c’est-à-dire une voie dans chaque sens) soit central, soit latéral, physiquement séparé de la circulation générale par mini-trottoir ;
rues moyennes : sens uniques à orientation alternée (sens modifié) par tronçons successifs, avec sur chaque tronçon un couloir à contre-sens pour les autobus. Cela dissuade le transit automobile tout en autorisant la desserte ;
rues étroites : interdites à la circulation générale (rues « piétons + bus »).
Dans chaque cas, l’espace réservé à l’autobus doit également être accessible aux véhicules d’urgence, taxis et vélos.